Des centaines de livres arrivent chaque année chez nos libraires. Bien sur il y a les incontournables que l’on a envie de lire ou pas, ceux qui fleurissent en tête de gondole avec un grand "battage médiatique". Il y a aussi des auteurs moins médiatiques qui écrivent de très beaux romans et ceux dont c’est le premier roman. Nous avons eu la change de recevoir quelques uns de ces romans de la rentrée littéraire 2011 avec des écrivains connus et d’autres moins. Pas facile de tous les lire avant de les mettre à votre disposition. Un outil précieux dans ce cas : la présentation et les articles dans les magazines et sur le net.
Fatou Diomé
Ecrivaine Franco-Sénégalaise. Elle c’est fait connaître avec son premier roman "Le ventre de l’Atlantique" en 2003. Toutes les critiques trouvées sont unanimes pour saluer sont nouveau livre. Elle fait partie des finalistes nominés pour le prix des libraires 2011.La France et l’Afrique forment le cadre de ses œuvres de fiction. Son style est inspiré par l’art traditionnel de narration, tel qu’il est toujours connu dans l’Afrique contemporaine. Avec ses descriptions précises et authentiques, un humour impitoyable et le langage tranchant, mais nuancé, qui la caractérisent, elle trace un portrait inquiétant des difficultés d’intégration à l’arrivée en France harmonisé par des épisodes entremêlés de nostalgie et d’agrément au souvenir de son enfance au Sénégal. Wikipédia Résumé du livre D'un côté il y a Arame et Bougna, respectivement mères de Lamine et Issa, deux émigrés clandestins. Chacune était la sentinelle vouée et dévouée à la sauvegarde des siens, le pilier qui devait tenir la demeure sur les galeries creusées par l'absence. Mais comment dépeindre la peine d'une mère qui attend son enfant, sans jamais être certaine de le revoir ? De l'autre il y a Daba et Coumba, respectivement mariées à Issa et Lamine. Jeunes et belles, elles rêvaient d'un destin autre que celui de leurs aînées du village. Assoiffées d'amour, d'avenir et de modernité, elles s'étaient lancées sans réserve sur une piste du bonheur devenue peu à peu leur chemin de croix. Esseulées, elles peuvent rester fidèles à leur chambre vide ou succomber à la tentation. Mais la vie n'attend pas les absents, derrière les émigrés les amours varient, les secrets de famille affleurent. Les petites et grandes trahisons vont alimenter la chronique sociale du village et déterminer la nature des retrouvailles. Le visage qu'on retrouve n'est pas forcément celui qu'on attendait... Evène Jean Echenoz Ecrivain discret Jean Echenoz il est publié depuis 1979 et a reçu de nombreux prix littéraire. Son portrait, librement inspiré de l'extravagant inventeur Nikola Tesla, est l’une des surprises les plus lumineuses de cette rentrée. Après Ravel, consacré au compositeur du Boléro, et Courir, voué au marathonien Emil Zatopek, le romancier clôt sa "suite de vies" avec cette biographie librement inspirée de Nikola Tesla. Marianne Payot du 23/09 2010 sur le site de l’Express Présentation de l'éditeur Gregor a inventé tout ce qui va être utile aux siècles à venir. Il est hélas moins habile à veiller sur ses affaires, la science l’intéresse plus que le profit. Tirant parti de ce trait de caractère, d’autres vont tout lui voler. Pour le distraire et l’occuper, ne lui resteront que la compagnie des éclairs et le théâtre des oiseaux. Fiction sans scrupules biographiques, ce roman utilise cependant la destinée de l’ingénieur Nikola Tesla (1856-1943) et les récits qui en ont été faits. Celia Lévi Jeune écrivaine de 26 ans elle sait fait remarqué avec son premier roman "Les insoumises". Son second livre "Intermittences" semble être toujours autant apprécié par les critiques. Une jeune femme à suivre…. Un premier roman envoyé par la poste et aussitôt retenu par les éditions Tristram : Celia Levi avait frappé fort, il y a deux ans, avec ses « Insoumises ». Va-t-elle rafler la mise avec « Intermittences » ? C'est tout le mal que nous souhaitons à cette jeune femme douée. L'histoire ? Un peintre, hanté par « La folle » de Soutine, décide, pour vivre, de faire le figurant sur des tournages. Mais il lui manque toujours des points ou des documents indispensables. Ajoutez à cela une petite amie fantasque obsédée par son insupportable chat, une mère candidate de jeux télévisés... Entre « dérives » intérieures et démêlés délirants avec l'administration, le héros de Celia Levi tente de survivre avec un art consommé du masochisme. Flegmatique, jusqu'à la folie douce et l'abdication de tout désir d'affronter le monde. L'écriture, d'une grande beauté poétique dans sa simplicité factuelle, est pleine d'une causticité sous-entendue et d'un humour glaçant. Petit livre (124 pages), grand livre. Marie-Claire |
Laurent Dingli L’historien Laurent Dingli a écrit une véritable fresque sur la Révolution avec une intrigue prenant naissance au coeur du bagne de Brest et de son «troupeau humain mené à la férule». Au mois d'août 1825, un aristocrate philanthrope André de Saint-Gilles, visite pour la première fois le bagne de Brest. Il y découvre un vieux forçat que les autres prisonniers entourent avec respect. Qui est cet homme étrange qu'on appelle le comte de Saint-Amant? Un roi des gueux, un voleur, un assassin? Il faut remonter trente-six ans plus tôt, en 1789, pour découvrir la clef de l'énigme. Ce roman n'est pas seulement une fresque sur la Révolution française, mais avant tout une rencontre avec le Mal. |
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