Avec humour et émotion, une femme évoque sa
vie avec ses mots d’argot parisien dans un siècle de fureur et de sang. Elle vous prend par la main, vous regarde dans les yeux, parfois même vous fait
danser,.. et vous y êtes.
Elle dévoile son coeur, sa vie, sans fard, sans pudeur et ça vous prend à la
gorge.
« …Pendant la 1ère guerre mondiale, les
militaires inventent le « camouflage », le besoin de se cacher, de dissimuler, afin de mieux
distribuer la mort, d’enfoncer une fois de plus le clou du désespoir. Pendant que des millions d’hommes
meurent sous les ordres des gouvernements, des femmes prennent leurs places à l’arrière, dans
les campagnes, les usines, les administrations…Après l’armistice, elles retournent au silence
des fourneaux comme des bêtes bien dressées. Dans le silence de la soupe qui mijote, dans le fi l
qui reprise, dans les coups avalés, les naissances non voulues, elles cachent, camouflent leur histoire.
Peut-être, plus tard, quand l’âge les aura définitivement usées, elles parleront… pour que le licite et
l’illicite circulent à mi-mots… »
pour en savoir plus sur le festival Femmes pluri'elles : http://www.voiron.fr/index.adml?r=489
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