28 janvier 2014

coup de coeur


Inspiré de faits réels Carole Zalberg explique  avoir nourri son intrigue d’un fait divers désolant : en 2005 des jeunes filles avaient incendié des boites aux lettres d’une tour de la banlieue parisienne provoquant le décès de 18 personnes. Plus récemment elle a été bouleversée par l’image d’un bébé lors du sauvetage d’immigrés clandestins à Lampedusa, son imagination d’auteure à croisé les deux évènements, a associé les deux tragédies.
Un récit : celui d’un homme qui a tout perdu sauf cette petite fille, nourrisson habité d’une telle force vitale qu’il supporte tout, collée au corps de son père-devenue mère aussi-fuyant, courant, franchissant terres et mers avant d’échouer dans cette Europe de toutes les promesses non tenues.
«  ce fut mon erreur de ne pas avoir vu ce que tes yeux voyaient : de la laideur et de l’ennui » reconnait, trop tard, ce père héroïque qui pensait à tort qu’avoir arraché son enfant aux horreurs de la guerre suffisait à la sauver.
Celui qui a bravé tous les dangers, perdu la femme tant aimé, vu son fils rallier des causes fanatiques et brutales, s’installe pauvrement mais honorablement dans une métropole occidentale : un aboutissement sinon un accomplissement. Mais pour sa fille aujourd’hui adolescente abreuvée de mauvaise télévision et de querelles dérisoires entre copines-rivales le quotidien de sa triste cité n’est que grisaille et frustration….
Emmanuelle Giulliani La Croix


Une écriture puissante pleine d’émotion que l’on lit en apnée. Un récit court racontant la violence, la souffrance, la fatalité….l’amour de ce père pour sa fille. Roman brillant, tragique, lumineux  à lire sans tarder.
Geneviève






Encore un texte sur la déportation ? Oui, mais abordé avec une profonde intelligence par Valentine Goby, qui dévoile des faits hallucinants sur le sort réservé aux déportées enceintes à Ravensbrück. Un roman grave et bouleversant. 
Suzanne, ancienne déportée, est invitée dans un lycée pour parler de son expérience des camps. Une question lui est posée, elle doute et cherche à répondre correctement sans fausser l'histoire...C'est alors qu'elle déroule son récit. Sous le nom de Mila elle fait partie d'un réseau de résistance à Paris. Elle a 22 ans. Arrêtée, elle arrive au camp de travail de Ravensbrück au printemps 1944. Mila découvre l'horreur du quotidien des 40 000 femmes venues de toute l'Europe. L'appel à 3 h 30 du matin, la saleté et la puanteur insoutenables. Les infections aux noms barbares qui emportent les femmes les unes après les autres. Les bagarres et les vols dans les baraquements. La faim qui tord les entrailles. le froid. Les abus permanents. Mais aussi la solidarité, le partage et l'espoir, qui donnent chaque jour la force de continuer à vivre. Mila a peur, elle a un secret, qu'elle doit garder à tout prix : elle est enceinte. Elle ne sait rien de ces choses-là, sauf que si elle parle, elle meurt, voire pire. C'est sa façon à elle de résister, tant que les SS ne savent rien, elle a encore quelque chose qui lui appartient, qu'elle peut contrôler et protéger. Arrivée à terme, elle découvre la Kinderzimmer, la chambre des nourrissons. Même si les enfants y meurent très vite, Mila y voit un point de lumière dans les ténèbres… 
Âmes sensibles s'abstenir. Kinderzimmer est un roman éprouvant, extrêmement dérangeant, qui vous prend à la gorge de la première à la dernière page. On suffoque, on tremble, on a la nausée. Une écriture sans concessions, tour à tour dépouillée et glaciale – à l'image du camp – puis poétique et bouleversante, sert ce texte virtuose. À coups de phrases urgentes, de mots crus, d'alternance de rythmes et de langues, elle nous entraîne dans un univers dont la noirceur est sans égale et nous immerge au cœur même de l'horreur. Mais elle nous donne à voir aussi la formidable énergie de vie qui vibrait dans les camps et la minuscule lueur, là-bas, tout au fond, qui continue de briller et qu'il ne faut surtout pas laisser mourir. Entre ombre et lumière, désespoir total et foi inébranlable en la vie. Un grand livre. Très fort. (Caro64 sur Babélio)

«D’abord, il y eut cette rencontre, un jour de mars 2010 : un homme de soixante-cinq ans se tient là, devant moi, et se présente comme déporté politique à Ravensbrück. Outre que c’est un homme, et à l’époque j’ignorais l’existence d’un tout petit camp d’hommes non loin du Lager des femmes, il n’a surtout pas l’âge d’un déporté. La réponse est évidente : il y est né. La chambre des enfants, la Kinderzimmer, semble une anomalie spectaculaire dans le camp de femmes de Ravensbrück, qui fut un lieu de destruction, d’avilissement, de mort. Des bébés sont donc nés à Ravensbrück, et quoique leur existence y ait été éphémère, ils y ont, à leur échelle, grandi. J’en ai rencontré deux qui sont sortis vivants de Ravensbrück, ils sont si peu nombreux, et puis une mère, aussi. Et la puéricultrice, une Française, qui avait dix-sept ans alors. C’était un point de lumière dans les ténèbres, où la vie s’épuisait à son tour, le plus souvent, mais résistait un temps à sa façon, et se perpétuait : on y croyait, on croyait que c’était possible. Cette pouponnière affirmait radicalement que survivre, ce serait abolir la frontière entre le dedans et le dehors du camp. Envisager le camp comme un lieu de la vie ordinaire, être aveugle aux barbelés. Et donc, se laver, se coiffer, continuer à apprendre, à rire, à chanter, à se nourrir et même, à mettre au monde, à élever des enfants ; à faire comme si. J’ai écrit ce roman pour cela, dire ce courage fou à regarder le camp non comme un territoire hors du monde, mais comme une partie de lui. Ces femmes n’étaient pas toutes des héroïnes, des militantes chevronnées, aguerries par la politique et la Résistance. Leur héroïsme, je le vois dans l’accomplissement des gestes minuscules du quotidien dans le camp, et dans ce soin donné aux plus fragiles, les nourrissons, pour qu’ils fassent eux aussi leur travail d’humain, qui est de ne pas mourir avant la mort. Mila, mon personnage fictif, est l’une de ces femmes. Kinderzimmer est un roman grave, mais un roman de la lumière.»
Valentine Goby

Il n'y a rien à ajouter si ce n'est le lire 
Geneviève


21 janvier 2014

L'Heure du policier

Pour les accros du roman policier quelques titres à découvrir en ce début d'année.






N'hésitez pas à donner votre avis.

14 janvier 2014

BD à lire


Clémentine tombe amoureuse d’Emma sur un simple regard en la croisant dans la rue, de cette rencontre pas si anodin, va en découdre une histoire amour intense et bouleversant. Malgré les obstacles, les préjugés et leurs propres peurs elles vont s'aimer d'une  passion intense. Une très belle histoire sur la tolérance, le courage et la passion. Superbe récit à lire de toute urgence qui vous mettra les larmes aux yeux.  

3 janvier 2014

Les vacances se terminent.... 
la bibliothèque sera ouverte aux heures habituelles le mardi 7 janvier






Le Père Noël, pendant sa tournée, n'a pas oublié les lecteurs de la bibliothèque et a laissé pêle-mêle quelques titres sur le rayon des nouveautés.















Quelques livres qui arriveront un peu plus tard sur les rayons, sauf bien sur, si vous avez envie d'en lire un sans attendre.







Nous re voici après une très longue absence.....

Une année se termine, une autre la remplace. 
Nous vous souhaitons une très bonne année 2014,  remplie de bonheur, pleine de projets, de rencontres et de belles surprises, en espérant vous revoir très vite à la bibliothèque.