30 janvier 2012

rencontre d'auteur

25 janvier 2012

Manifestations culturelles

ARS'Scène entame 2012 avec une soirée Gaston Couté,
Le samedi 4 février, à 20h30, au Carré d'ARS du Pin.
    Gaston Couté (1880-1911)     le gâs qu' mal tourné...


Ce petit gars mégriot au regard de flamme, aux lèvres pincées était un grand poète.
Il allait chantant les gueux des villes et des champs, dans son jargon savoureux, avec son inimitable accent du terroir. Il flagellait les tartufferies, magnifiait les misères, pleurait sur les réprouvés et sonnait le tocsin des révoltes.

    Un siècle après sa mort, Gaston Couté sera parmi nous, comme au temps des cabarets à Montmartre où il allait dire ses textes. Car la poésie du gâs qu'a mal tourné a trouvé écho dans la poésie sonore des chansons que Thierry Benech a écrit sur ses textes. Et cette adaptation toute personnelle de l'univers de Gaston Couté nous en révèle avec sensibilité toute la poésie, la rage et la beauté. Poésie belle et enragée, qui nous parle et nous touche encore aujourd'hui.
    Pour nous faire partager cet amour de Gaston Couté Thierry Benech compositeur-interprète et guitariste est accompagné d'Isabelle Rondeaux, percussions, et de Michel Avedikian, chant et mélodica. Et pour varier les plaisirs, il a aussi invité un autre amoureux et « diseur » de Gaston Couté, Jacques Paulevé, qui vous emmènera, par quelques textes sans concession du poète Beauceron, vivre et revivre cette révolte incisive et salutaire.


« De Bouche à Oreille » présente à la médiathèque de Voiron,
Vendredi 3 février à 20 h, une adaptation du roman
                                                « Mal de pierre » de Milena AGUS.


             
L’héroïne : une jeune Sarde étrange « aux longs cheveux noirs et aux yeux immenses ». Toujours en décalage, toujours à contretemps, toujours à coté de sa propre vie…  À l’arrière-plan les personnages secondaires : le mari épousé sans amour, sensuel, taciturne ; Le Rescapé, brève rencontre sur le continent, qui lui laisse une empreinte indélébile ; le fils, inespéré et futur pianiste ; enfin, la petite-fille, narratrice de cette histoire, la seule qui permettra à l’héroïne de se révéler dans sa vérité.


17 janvier 2012

petit changement

Une petite nouveauté dans les horaires : 
la bibliothèque est maintenant ouverte le mardi jusqu'à 18h30.

12 janvier 2012

Nouveautés

Plusieurs romans sont arrivés à la bibliothèque. Soyez les premiers à nous donner votre impression. Ces romans font tous partis de la rentrée littéraire 2011 - 2012 et de très nombreuses critiques sont unanimes pour les présenter comme de très bons romans.

  
Le silence ne sera plus qu'un souvenir Laurence Vilaine

Vilaine, Laurence est née en 1965. Après des études d'anglais et plusieurs séjours à l'étranger, elle se consacre à des travaux journalistiques. Rédactrice pour différents supports de communication, elle est aussi auteur de guides de voyage et de documentaires. Laurence Vilaine vit à Nantes. Le silence ne sera qu'un souvenir est son premier roman.

Coup de cœur des libraires de la FNAC

Monsieur le Commandant, Romain Slocombe
C'est un livre terrible que publie celui-ci dans la collection Les Affranchis, dont le principe est simple: "Ecrivez la lettre que vous n'avez jamais écrite." Là où la plupart des auteurs convoqués choisissent la lettre au père, à la mère, au frère ou à la soeur disparue (et réussissent avec plus ou moins de bonheur), Romain Slocombe a écrit une lettre de dénonciation. Le résultat est extraordinaire et fait de ce livre non seulement le meilleur de la collection mais, sans aucun doute, l'un des livres phares de cette année 2011. 

François Busnel  l’Express.fr 10/01/2012

  

Shumona Sinha est née à Calcutta en 1973 et est arrivée à Paris en 2001. Déjà, son premier récit, « Fenêtre sur l’abîme », traitait de l’état transitoire qu’une jeune Bengalie peut ressentir en France. Assommons les pauvres !, titre emprunté à Baudelaire, est un livre poignant, d’une rudesse infinie sur l’exil, la société et ses miroirs, la mémoire lacérée. L’auteure décrit le cauchemar de l’errance et la douleur d’être réduit à un formulaire administratif.

Christine Ferniot Telerama n° 3218 - 17 septembre 2011

Un été sur le Magnifique Patrice Pluyette

Ce cinquième roman de Patrice Pluyette, très remarqué pour le précédent : La traversée du Mozambique par temps calme, confirme la propension de cet auteur à houer avec les codes de la narration : il s’amuse comme un fou à conter les aventures d’Angélique sur un mode aussi iconoclaste qu’inattendu. Le lecteur en redemande !
L’Express.fr 01/10/2011

 La légende des fils Laurent Seksik
Le récit de l'innocence perdue.
Sans aller jusqu’à parler de chef d’œuvre, force est de constater que ce roman, assez court possède toutes les qualités d’un grand roman. C’est tout à la fois un roman d’apprentissage qu’un superbe portrait de l’Amérique du début des années 60, dont on perçoit les vibrations, les colères et les passions (ou leur absence) à chaque ligne.

Ce qu'on peut lire dans l'air  Dinaw Mengestu,
Né en 1978 à Addis-Abeba, Dinaw Mengestu a fui à deux ans l’Ethiopie avec sa famille pour s’installer aux Etats-Unis. Prix du meilleur premier roman étranger pour Les Belles Choses que porte le ciel, il a été sélectionné comme l’un des vingt meilleurs écrivains de moins de quarante ans par le New Yorker. 

Je ne suis pas celle que je suis  Chahdortt Djavann
Fort et léger, drôlement triste et tragiquement gai, ce roman est tout simplement impressionnant.


La belle amour humaine Lyonel Trouillot
Finaliste du prix Goncourt il a remporté le Grand Prix du Roman Métis 2011 pour La belle amour humaine, un chant humaniste relatant le hasard des destinées qui fait naître blanc ou noir, puissant ou misérable.




5 janvier 2012

Vive le Roi ...ou la Reine

La galette des rois une gourmandise que petits et grands aiment à partager en espérant bien sur être le roi ou la reine de la fête. Mais connaissez-vous son histoire : 


  •                                                 Petite histoire de la galette des rois

    La naissance de Jésus, la crèche, la présentation de l'enfant aux Rois Mages -Melchior, Gaspard et Balthazar-, porteurs de précieux présents : l'or, l'encens et la myrrhe...
    C'est au cours de la commémoration de cette visite par les chrétiens, le premier dimanche de janvier, que l'on prit l'habitude de se réunir pour désigner à l'aide d'une fève glissée dans un gâteau un roi ou une reine...
    Une légende veut que la première fève ait été une bague perdue dans la pâte de la galette que confectionnait Peau d'Ane... 

    La tradition fait remonter l'usage de la fève au XIIIe siècle: elle symbolisait les secrets de la vie. Bien vite, la fève fit place à des pièces d'or puis à de petits objets de porcelaine: roi, reine, petit Jésus, baigneur, étoile, cœur, animaux, couronne, etc. De nos jours, ces nombreuses petites fèves s'illustrent dans de belles collections, pour le plus grand bonheur des fabophiles.
     

    "Je serai deux fois roi", murmurait le petit Louis XIV en espérant trouver le petit ornement. Bien avant lui, Louis III, duc de Bourbon, offrait à des enfants pauvres une part de galette contenant la fève, les couronnait, les revêtait d'habits royaux, leur offrait de l'argent et les envoyait à l'école, rappelle la Confédération nationale de la pâtisserie.
     

    En 1521, la coutume de l'Epiphanie mit en péril la vie de François Ier au cours d'une "guerre pour rire" pour reconquérir son titre, après que le duc de Saint-Pol hérita de la fève. Cette "guerre" fut menée de nuit à coups d'œufs durs et de galettes... jusqu'à ce qu'une torche éclairant le champ de bataille tombât sur la tête du "vrai" roi, le brûlant cruellement.
     

    La galette, ronde et plate, à l'origine faite de pâte plutôt lourde, s'allégea et devint par la suite multiple: feuilletée, demi-feuilletée, dite "de plomb", bâtarde, de Madrid, de Suisse, bretonne, normande, fondante, du Périgord, salée... En Aquitaine, c'est une brioche en couronne truffée de fruits confits et de sucre en grains; dans le Sud-est, on la trouve également sous forme de pâte briochée (pogne de Romans, fougasse, pompes de Provence.).
     

    L'affinage de la pâte feuilletée fit de la galette des rois un gâteau délicieusement léger, fleurant bon le beurre et le fondant. Ce fut la seconde épouse d'Henri IV, Marie de Médicis, qui, en quittant l'Italie, se fit remettre la recette d'une crème à la poudre d'amande, élaborée par le cuisinier de son plus proche soupirant, le comte Frangipani. La recette plut à la Cour de France et est toujours appréciée de nos jours.
     

    En 1717, la galette fut à l'origine d'un différend célèbre entre pâtissiers et boulangers, et le Parlement, au terme d'un débat juridique important, interdit à ces derniers l'utilisation du beurre et des œufs.
     

    Bien évidemment déclarée "anticivique" sous la Révolution, elle franchit ce cap difficile sous la forme d'un bonnet phrygien... pour reprendre à la première occasion sa forme originelle.
     

    La confection de la galette des rois ne demande pas un savoir-faire de grand pâtissier, surtout si l'on achète de la pâte feuilletée toute prête...
     

    Très important: la coutume veut que ce soit la plus jeune personne de l'assemblée qui "tire les rois" et distribue les parts de galette aux convives !
     

    France matin site internet indépendant d’information Francophone



     Pour ceux qui n'aime pas particulièrement la galette à la frangipane voici une recette que j'ai trouvé sur le site de l'Atelier des Chefs et qui me paraît très bonne.  

    Galette des Rois poire-chocolat

    ·         Temps de préparation : 30mn | Temps de cuisson : 30mn | Temps de repos : 30mn
    ·          
    ·         2 Rouleaux de pâte feuilletée  
    ·         50 cl Lait 1/2 écrémé 
    ·         1 Gousse de vanille 
    ·         3 Œufs
    ·         80g de sucre semoule
    ·         50g de farine de blé
    ·         1 Jaune d'oeuf
    ·         2 cl d’eau
    ·         100g de chocolat noir 
    ·         1 Poire
    ·          
    Préparer la crème pâtissière 
    Dans un bol, battre les œufs, le sucre et la farine.
    Faire bouillir le lait avec la gousse de vanille fendue et grattée, puis verser le tout sur la préparation précédente et mélanger. Remettre ensuite le tout dans la casserole et cuire pendant 3 min à partir de l'ébullition tout en remuant énergiquement avec le fouet.
    Laisser refroidir la crème, puis la mettre dans une poche à pâtisserie et la réserver au frais.
    Préchauffer le four à 180 °C (th. 6).
    Éplucher la poire et l'épépiner, puis la couper en lamelles. Concasser le chocolat pour obtenir des pépites.
    Fouetter un jaune d'œuf avec un peu d'eau pour réaliser la dorure. 

    Monter la galette : passer un peu de dorure sur le bord du 1er disque de pâte, puis le garnir de crème sur 1 cm d'épaisseur (ne pas oublier la fève). Ajouter les lamelles de poire et les pépites de chocolat.
    Poser ensuite le 2e disque dessus, bien souder les bords et les marquer en les quadrillant avec la lame d'un couteau, dans un sens puis dans l'autre. Dorer le dessus et laisser reposer au frais pendant 1/2 h.

    Dorer de nouveau et réaliser des dessins avec la lame d'un couteau. Enfourner ensuite à 180 °C pendant 30 min.

    Laisser tiédir avant de déguster.



    Et pour terminer pas de galette sans couronne mais là c'est le domaine réservé des enfants : du papier à dessin un peu épais, des ciseaux, de la peinture ou des crayons de couleurs, quelques perles et de la colle et leur imagination fera le reste.

3 janvier 2012

Lu pendant les vacances


Mathias Freire, psychiatre à Bordeaux, découvre qu’il a une maladie étrange : il fait des « fugues psychiques ». Qui est-il vraiment ? Est-il ce Victor Januz SDF à Marseille, ce peintre un peu fou de passage à Nice, Nono ce dandy faussaire à Paris ou le professeur Kubiela  grand spécialiste des jumeaux. Il est aussi le coupable idéal pour plusieurs assassinats dont la mise en scène rappel les mythes grecs : le Minotaure, Icare, Ouranos. Au fil de sa quête, il se débat pour échapper à des mystérieux hommes en noir qui le pourchassent, à la police qui le considère comme un tueur fou, tout en essayant de trouver sa véritable identité. Il n’y a qu’une seule  personne qui le croit innocent, qui essaie tant bien que mal de le protéger, la capitaine Anaïs Chatelet, jeune et ambitieuse policière en charge du dossier qui traine une histoire de famille qui la mine
Une livre que j’ai "avalé" complètement absorbée par l’histoire. Une histoire qui nous entraine à la recherche de l’identité à un rythme soutenue.