25 janvier 2012

Manifestations culturelles

ARS'Scène entame 2012 avec une soirée Gaston Couté,
Le samedi 4 février, à 20h30, au Carré d'ARS du Pin.
    Gaston Couté (1880-1911)     le gâs qu' mal tourné...


Ce petit gars mégriot au regard de flamme, aux lèvres pincées était un grand poète.
Il allait chantant les gueux des villes et des champs, dans son jargon savoureux, avec son inimitable accent du terroir. Il flagellait les tartufferies, magnifiait les misères, pleurait sur les réprouvés et sonnait le tocsin des révoltes.

    Un siècle après sa mort, Gaston Couté sera parmi nous, comme au temps des cabarets à Montmartre où il allait dire ses textes. Car la poésie du gâs qu'a mal tourné a trouvé écho dans la poésie sonore des chansons que Thierry Benech a écrit sur ses textes. Et cette adaptation toute personnelle de l'univers de Gaston Couté nous en révèle avec sensibilité toute la poésie, la rage et la beauté. Poésie belle et enragée, qui nous parle et nous touche encore aujourd'hui.
    Pour nous faire partager cet amour de Gaston Couté Thierry Benech compositeur-interprète et guitariste est accompagné d'Isabelle Rondeaux, percussions, et de Michel Avedikian, chant et mélodica. Et pour varier les plaisirs, il a aussi invité un autre amoureux et « diseur » de Gaston Couté, Jacques Paulevé, qui vous emmènera, par quelques textes sans concession du poète Beauceron, vivre et revivre cette révolte incisive et salutaire.


« De Bouche à Oreille » présente à la médiathèque de Voiron,
Vendredi 3 février à 20 h, une adaptation du roman
                                                « Mal de pierre » de Milena AGUS.


             
L’héroïne : une jeune Sarde étrange « aux longs cheveux noirs et aux yeux immenses ». Toujours en décalage, toujours à contretemps, toujours à coté de sa propre vie…  À l’arrière-plan les personnages secondaires : le mari épousé sans amour, sensuel, taciturne ; Le Rescapé, brève rencontre sur le continent, qui lui laisse une empreinte indélébile ; le fils, inespéré et futur pianiste ; enfin, la petite-fille, narratrice de cette histoire, la seule qui permettra à l’héroïne de se révéler dans sa vérité.


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