1 mai 2011

Jours tranquilles à Gaza





Karim Lebhour est né en 1974 à Grenoble. Journaliste indépendant, il collabore notamment à Radio France Internationale et au quotidien La Croix. Il travail en Israël et dans les Territoires palestiniens depuis 2007.

Présentation du livre par l'éditeur :
Un million et demi de Palestiniens sont enfermés à Gaza, une minuscule bande de terre entourée d'une barrière électrifiée, soumise à un blocus d'un autre âge. Dans cette prison, il faut continuer à vivre. Pendant trois ans, Karim Lebhour a été le témoin du quotidien de ce territoire, depuis la prise de pouvoir du Hamas jusqu'à «  plomb durci », la guerre israélienne de janvier 2009 et son cortège de destructions. Ses chroniques nous font entrer dans les soirées clandestines des derniers fêtards de la ville, comprendre les vendettas sans fin des clans et des factions rivales surarmées, traverser les tunnels de Rafah, eldorado des contrebandiers et découvrir un Gaza inattendu, bien au-delà des turbulences de l'actualité immédiate. Il croise des jeunes femmes révoltées contre le port du voile, des combattants qui minaudent devant les caméras, un astrophysicien qui rêve d'un observatoire astronomique pour montrer aux gamins qu'il y a davantage dans le ciel que des avions de combat et des drones, ou la peinture d'ânes pour figurer des zèbres dans le zoo dévasté. Jours tranquilles à Gaza s'attache à décrire les existences d'hommes et de femmes victimes non pas d'une catastrophe naturelle, mais d'un fiasco politique parmi les plus retentissants de ce début de siècle.

J'ai beaucoup aimée ce livre qui décrit la vie quotidienne dans la bande de Gaza avec des anecdotes parfois drôles, parfois dramatiques, mais toujours très humaines de ces prisonniers des temps modernes que sont les Gazaouis.  

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